Chapter 59
Chapter 59
Chapitre 59 Dans la voiture, la mine de Gisèle s’est assombrie. Tobie, un abruti ingrat trahissait sa famille en jouant double jeu, et ce qui l’embêtait le plus, c’était qu’il avait même cherché à la piéger en public Si elle avait versé son argent et que Tobie se soit échappé, si elle savait un jour qu’elle se serait fait escroquer, elle aurait eu honte, et même toute sa famille ! Heureusement, Clément était là, il a résolu ce problème à temps permettant d’éviter la perte. Après avoir sorti une carte bancaire de la boîte à gants dans la voiture, elle a dit en la lui tendant: – M. Clément, il y a cent mille euros dans ce compte, dont le mot de passe est votre date de naissance. C’est pour vous remercier, j’espère que ça vous plaira. Sur ce, elle s’est dit que Clément lui semblait intelligent, mais elle ne savait toujours pas la raison pour laquelle il a choisi d’épouser Chloé dont la famille n’était ni riche ni puissante. S’il s’était spécialisé dans l’antiquités, il aurait pu faire fortune en quelques années. En regardant la carte dans sa main, Clément a hésité. Cent mille euros n’était pas une petite somme, même si pour la famille de Poincaré, cela ne valait rien. Clément s’en fichait, après tout, il était tellement riche que ça ne comptait rien. Il s’est dit que ce n’était pas la peine de l’accepter. Mais après avoir y réfléchi, il a changé d’avis. Vu qu’il faisait semblant être incompétent et être pauvre, il n’était que le gendre de la famille Xavier Pour un bon-à-rien, s’il ne s’intéressait à cette somme d’argent, cela susciterait des doutes à Gisèle, à cette pensée, il a dit en prenant la carte: – Merci, Mlle Gisèle. – M. Clément, vous êtes gentil, a-t-elle dit avec un sourire, où allez-vous ? – Emmenez-moi au supermarché central, il faut que je fasse des courses pour préparer le dîner ce soir, a- t-il répondu en souriant. Text property © Nôvel(D)ra/ma.Org.
– J’ai entendu parler de vous. Pour être honnête, vous vous y connaissez en antiquités, vous pouvez vous débarrasser de ce titre : un abruti, voulez-vous être expert dans ma boutique JQ ? Vous toucherez dix mille par an, a proposé Gisèle avec stupéfaction.
– Je ne suis pas quelqu’un d’ambitieux, je suis toujours comme ça, je m’y suis habitué, cela me fait du bien, a-t-il refusé en agitant la main. À ces paroles, Gisèle s’est figée, puis elle a poussé un soupir. Elle s’est dit que les rumeurs n’étaient pas loin de la réalité, ce Clément était vraiment un nul sans ambition ! Elle avait cru qu’il n’était qu’un bon-à-rien n’ayant pas de capacité, c’était donc normal qu’il s’occupe des tâches ménagères à la maison. Mais en fait, il était un abruti dévoyé et paresseux. En pensant à cela, elle n’arrivait à l’accepter. Et elle a changé d’attitude envers lui. Clément savait qu’elle le mépriserait, mais c’était bien pour lui, de sorte que tout le monde se sont trompés et qu’il puisse atteindre son but. En arrivant au supermarché, Clément est sorti de la voiture et a dit au revoir à Gisèle, et puis il a fait des courses et est retourné chez lui. Entré dans la maison, il a entendu kyan éclater de rire : – Clément … Viens voir ! Voilà ce que j’ai déniché ! Chloé assise sur le canapé pour lire des documents, s’est levée et a dit à Kyan, tout content: – Papa, tu m’as fait peur. – Viens voir, s’est exhibé Kyan sans remarquer l’expression de Chloé, tendant une paire de tasse en céladon de la taille d’une main, je les ai dénichées chez un marchand d’antiquités, j’ai entendu dire qu’elles les ont été découverte dans le cercueil d’un empereur et qu’elles valent même plus de cinq mille euros ! – Plus de cinq mille euros ? s’est écriée Chloé. Papa, comment as-tu un tel argent ? Clément a poussé un soupir, son beau-père ayant cassé le vase précieux en jade ce matin, est passé encore chez le marchand d’antiquités pendant son absence ?! Il était vraiment dépensier! – A mon avis, ces tasses valent plus de cinq mille euros ! Vous devine combien je l’ai payé ? s’est exclamé Kyan. Chloé a hésité pendant un moment et a dit : – Trois milles euros ? – Non ! Devinez encore ! a répondu Kyan. – Deux milles euros ? – Non !
À côté de lui, en jetant un coup d’oeil, Clément a distingué que c’étaient des contrefaçons, ça coûtait au maximum quinze euros. À ce moment-là, Kyan n’a pas pu empêcher d’annoncer, rayonnant de joie : – Je ne l’ai payée que trente euros ! Je suis vraiment fort, hein?! Chloé n’en croyait pas ses oreillers, les yeux écarquillés : – Ce n’est pas possible, cette paire de tasse ne coûte vraiment que trente euros ? Lorraine Moreau, la belle-mère de Clément, ayant entendu ce qu’ils avaient dit, est sortie de la cuisine, une lueur de joie éclairait dans ses yeux: – Elles ont de la valeur ?! Ça ne devrait pas des contrefaçons ? – Ne t’inquiète pas, le marchand ne s’y connaît pas en cette domaine, je les ai déjà soumis à un expert, et il m’a confirmé que ce n’étaient pas des faux ! a dit Kyan avec confiance. – Tu en es sûr ? a interrogé Lorraine en prenant la tasse avec précaution. Clément gardait son silence avec un sourire. Il savait que les deux tasses étaient fausses, mais comme il était rare que Kyan soit si heureux, il ne l’a pas dénoncé. – C’est une série en fait, le patron a promis de m’apporter les autres demain où j’y retournerai et je vais les acheter tous ! Cela doublerait la valeur avec cette série ! Si j’ai de la chance, je pourrai rembourser la dette de soixante mille euros ! a-t-il dit avec enthousiasme. Clément, les sourcils froncés, l’a interrompu : – Papa, ne sois pas gourmand avec les antiquités, ça suffit de les avoir achetées ! En plus… Kyan l’a couvé d’un regard féroce et a grondé : – Pour qui tu te prends ? Tu oses à me réprimer ? – Non, non, tant que ça te plaît, a rétorqué Clément précipitamment. Après, il ne voulait plus le persuader. Même si Kyan a été dupé cette fois, ce n’était pas son argent, il ne voulait pas s’en mêler. – Papa, pourquoi veux-tu acheter autant de tasses ? Ces deux tasses ne servent à rien, en plus, il y a une si grande différence de prix, et leur authenticité reste à déterminer, a persuadé Cholé. Elle ne croyait pas à ce que cette belle chose lui avait arrivée si on pouvait acheter un trésor valant cinq mille euros avec seulement 30 euros, on pourrait tous faire fortune, n’est-ce pas ?! Kyan était tout content, mais voyant qu’ils ont essayé de gâcher son plaisir, il a rétorqué avec mépris en
appréciant les tasses en céladon : – Vous ne comprenez pas ! Il s’agit des antiquités, il faut qu’on les déniche avec précaution. Ne m’empêchez pas de faire ça, quelques personnes voulaient même les arracher, ça arrivera que je ne puisse pas les acheter demain ! – Si elles sont précieuses, tu dois trouver un moyen de les acheter! a dit Lorraine précipitamment. Voyant que ses parents admiraient ces tasses, Chloé a entraîné Clément à l’écart. – Il y a quelque chose qui louche, ça ressemble à une arnaque, il va certainement y aller demain, de peur qu’il se fasse arnaquer, tu l’accompagneras pour y aller, hein ? Clément a hoché la tête, il ne pourrait pas se laisser faire, puisque sa femme le lui a demandé.